21 jours sans sucreries

Afin de perdre mes kilos de grossesse, j'ai téléchargé l'application yazio (oui google sait tout de ma vie, même ce que je mange). Outre le fait que j'y note tout ce que je mange et bois, elle comporte aussi des défis que chacun est libre de relever. L'un d'entre eux est "21 jours sans sucre". Moi qui ai déjà dû arrêter les sucres pour des raisons de santé (mais ai replonge dès que le médecin m'a dit "vos analyses sont bonnes, vous pouvez reprendre une alimentation normale"), j'ai cliqué "défi relevé".

Je n'ai pas retiré tous les sucres de mon alimentation mais uniquement les sucres rapides (sucreries en somme). Je sais que j'ai tendance à en manger trop. A la moindre fatigue, moindre contrariété, je me console à coup de bonbons et gâteaux. 

Jour 1 : je ne pense qu'à ça. L'impression que je ne peux rien manger si je ne peux pas manger de sucre.

Jour 2 : je suis dans le gaz sans raison apparente (pas plus de manque de sommeil que d'habitude). Je pense à me faire un café mais je ne l'aime que sucré. Il va falloir vivre sans sucre et sans café (et avec 3 enfants).

Jour 3 : j'ai perdu 1kg et suis passée sous la barre des 70kg que je n'arrivais pas à franchir avec mon régime post grossesse (auquel j'ajoutais des grignotages sucrés)

Jour 8 : après 5 jours dans la famille où je n'ai pas touché à une seule sucrerie (et n'en ai même pas eu envie), je retrouve ma balance. J'ai attendu nouveau perdu 1kg. Et le plus beau c'est que durant ces 5 jours, je n'ai jamais donné de lait maternisé à Cèdre. J'ai toujours eu assez de lait, alors que depuis fin juillet il a un biberon de lait maternisé à midi. 

Jour 9 : Nous assistons à un mariage. Il y a un buffet de bonbons (pour les enfants, officiellement). Je n'en prend aucun et n'en ai même pas envie (en temps normal, j'en aurais mangé machinalement). Je fais une exception pour le dessert et m'autorise une mignardise et un morceau de pièce montée. 

Jour 10 : je manque de lait. Est ce du à la fatigue ou au sucre ? Qu'elle qu'en soit la cause, Cèdre a bu un biberon de lait maternisé à midi.

Jour 15 : j'ai une baisse de moral. J'ai replongé dans le sucre (d'autant plus facilement que ma belle-mère est à la maison et qu'elle a acheté de très bonnes pâtisseries!). Mais en définitive le sucre ne m'a pas donné un meilleur moral et je n'ai même pas apprécié plus que cela ce que j'ai mangé. Je me dis que j'aurais mieux fait de faire du sport. 

jour 18 : cela fait 3 jours que le sucre est revenu dans ma vie. Je n'en mange pas autant qu'il y a 15 jours, mais j'ai grignoté plusieurs fois des gâteaux au goûter. Verdict : une baisse de moral (je ne sais pas si c'est cela qui entraîne le grignotage ou le sucre qui entraîne la baisse de moral) et des boutons sur le visage. 

C'est la rentrée, jour des bonne résolutions alors je reprends le zéro sucre!

Jour 21 : je me rends compte que ce n'est pas si facile de retirer les sucres rapides de notre alimentation. Pourtant ce n'est absolument pas indispensable, mais cela fait tellement partie de notre quotidien : comme réconfort, comme récompense, comme "la note sucrée en fin de repas". Pourtant ce n'était pas la première fois que je le faisais car j'ai déjà eu des problèmes liées à l'assimilation des sucres. Mais la différence était que cette fois-ci c'était un choix. Je pense que je vais continuer. Même si je n'ai pas complètement réussi mon pari de retirer les sucres rapides de mon alimentation, les réduire n'a que des aspects bénéfiques : perte de poids, une peau plus belle, et une meilleure alimentation car je mange plus de fruits. 

J'envisage donc de continuer sur ma lancée. Qui me suit? 

Retour à l'accueil