J'ai lu "Tu comprendras quand tu sera plus grande" de Virginie Grimaldi

Émotionnellement plutôt instable ces derniers temps (je crois qu'on dit ça quand on passe du rire au larme sans raison?), je cherchais des lectures sympathiques, pas trop prise de tête et surtout pas déprimante (ça va, j'ai mon lot). 

J'ai donc jeté mon dévolu sur les livres de Virginie Grimaldi que j'ai emprunté sans même lire les résumés. J'avais déjà lu "Le premier jour du reste de ma vie" et je savais que son écriture correspondait à ce que dont j'avais besoin. 

J'ai donc commencé les premières lignes de "Tu comprendras quand tu seras plus grande" certaine de me lancer dans une lecture légère. 

Qui commence donc par l'annonce du décès brutal du père de l'héroïne...voila. Bon. moi qui cherchais à me changer les idées!

J'avoue, j'ai refermé le livre, éteint la lumière et me suis couchée (sur le côté gauche pour ne pas ronfler - joie de la grossesse). 

Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai repris le livre...et j'ai eu raison. Comme toujours, Virginie Grimaldi sait toucher toutes les palettes des émotions. 

Et puis il y a eu ce moment surréaliste où allongée sur mon canapé, lisant les aventures de Julia dans la maison de retraite des Tamaris, j'ai ri. Tellement ri que j'en pleurais. Tellement ri que bébé ne savait plus s'il pouvait encore bouger dans cet utérus où d’habitude il fait des acrobaties de dingue mais qui était cette fois-ci secoué de spasmes dus au rire (pour une fois que ce ne sont pas des contractions). 

J'ai pleuré aussi. Il faut dire que le cheminement de deuil de Julia me parle particulièrement. 

C'est ça la magie de Virginie Grimaldi. Des émotions exacerbées. J'aimais déjà son blog (qu'elle vient de fermer). J'aime la retrouver dans ses livres. 

Certains diront "ouai, ça va hein, c'est pas de la grande littérature". Non peut-être (quoique cette phrase m'amène toujours à me demande : "c'est quoi la définition de la grande littérature?"). Mais personnellement je n'ai tous les jours envie de lire de la "grande littérature". 

Alors MERCI. Merci pour le blog que j'ai aimé lire même si je l'ai découvert un peu tard (mais je suis celle qui a découvert les blogs en 2012 je rappelle!). Merci pour ces romans qui nous permettent de passer un bon moment. Il y a parfois des larmes, parfois des rires, parfois juste un sourire subtil. La vie quoi. 

 

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