Il y a ces appels chaque jours plus inquiétants,

Il y a cet esprit qui ne sait plus où il est,

Il y a ces moments où on aimerait que ça aille vite - parce qu'on est là,

Il y a ces moments où on souhaiterait qu'il nous attende,

Il y a ces souvenirs qui hantent, ces regrets beaucoup, ces "et si" qui ne servent à rien, et pourtant...

Il y a ce temps suspendu comme s'il restait attaché à ce lit d’hôpital,

Il y a aussi cette vie qui continue : école, trajets, travail, course quotidienne si habituelle qui semble si futile,

Il y a cet appel dont on sait qu'il arrivera, un jour, quand? comment? par qui? On essaie d'imaginer le gouffre qui s'ouvrira sous nos pieds sans vraiment savoir comment on vit après, sans - quand bien même il n'était pas vraiment présent avant.

Il y a la fin de vie de l'un qui s'écrit pendant que l'on pense à la nouvelle vie d'un autre.

Il y a la vie tout court, celle qui se termine un jour, celle qui rappelle qu'il faut savoir s'aimer maintenant et pas demain.

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