C'est un 25 novembre comme les autres. Les écrits se multiplient sur les violences faites au femmes. Le gouvernement sort sa communication "on agit sur le sujet" et chacun explique qui tape et qui reçoit des coups et ce qu'on doit faire quand on est témoin, et ce qu'on doit faire si on est victime. Promis les auteurs de violences seront punis et les victimes protégées.

Un 25 novembre comme les autres.

La sainte Catherine.

Et ce midi à la boulangerie, une jeune fille avec un chapeau improbable aux fleurs jaunes et un code pénal sur le haut. Sans doute une étudiante. Un chapeau rigolo peut être fait par ses copines, peut-être fait par une sœur. En tout cas fait par des femmes (ou est-ce un a priori?).

Journée contre la violence faite aux femmes. Journée contre les violences sexistes.

Et si une des premières violences était de mettre à l'index celle qui ne répond pas aux attentes de la société? Celle qui portera "Catherinette" parce que ça fait rire les copines, avant d'aller pleurer seule chez elle sur cet homme qui lui manque. N'est ce pas en faisant du couple la référence que l'on amène des femmes à penser qu'elles ne peuvent vivre seules et des hommes à imaginer qu'elle ne partira pas car sans lui elle n'est rien?

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