Photo de Mikaël VANDENBERGHE (freemages.fr)

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Je leur demande comment ils vont alors que je connais la réponse. On ne va jamais bien quand on perd un frère, quand on perd un enfant mort trop tôt.

J'essaie de proposer mon aide. Rester dans le pratique. Etre utile. Alors que je sais que je ne peux rien.

Je suis sans mot, sans mot pour réconforter leur peine.

Je pourrais leur dire que le temps effacera la douleur mais je ne le crois pas. Le temps permet peut-être d'apprendre à vivre avec.

Je pourrais leur dire que je suis là pour eux, mais cela ne le ramènera pas et c'est cela qu'ils voudraient, pas autre chose.

Je pourrais leur dire qu'il faut savoir se souvenir des moments vécus avec lui, mais ils regretteront toujours ceux qu'ils n'ont pas connu.

Et finalement j'ai juste envie de leur dire que l'avoir aimé est la plus belle chose qu'ils lui aient donné.

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